dimanche 24 mai 2009

Rapid Eye Movement ou l'inconclu mystère du sommeil

À mon avis, il ne s'agit pas d'une question de principes. Cela est bien au-delà des valeurs morales préconçues ou même des dictons gouvernementaux et des préventions médicales. En ce qui concerne les drogues, il me semble qu'il faut plutôt s'en tenir au rang de la nature humaine. Il est évident que la drogue nuit profondément à la santé des consommateurs. Cependant, ce qui ME paraît flagramment évident est le péril que certaines drogues comportent sur le terrain du naturel humain, de la perspicacité innée de chaque personne.

Mon père me parlait souvent des "drogues" que nous hébergeons nous-mêmes. Souvent je le prenais pour un néohippie qui n'avait toujours pas réussi à oublier les années de sa jeunesse et les belles utopies de son époque. Cela dit, mon père avait bien raison. Nous abritons des hormones qui nous délivrent des effets bien plus puissants et jouissifs que ceux provoqués par les drogues synthétiques.

Quand mon esprit se repose la nuit -ou le jour- mon REM acceuille des rêves -mais surtout des cauchemars- ceux-ci ne se limitent pas seulement à conjuguer les images du vécu présent mais ils y insérent images de paysages  horripilants qui dépassent les bornes de mon imagination consciente.

Ma propre obscurité m'emporte, et je m'effraie, mais j'ai pourtant envie de me confronter à ces fantômes, et non pas de les couvrir avec le jeu de la dissipation apparente.